Djelfa, le 8 juillet 2024 – L’horreur a frappé la tranquille Cité Boutrifis à Djelfa, ce lundi matin. Les habitants ont été bouleversés par la découverte des corps sans vie d’une femme et de ses deux filles dans un état de décomposition avancée à leur domicile.
C’est un proche de la famille qui, inquiet de ne plus avoir de nouvelles depuis plusieurs jours, a donné l’alerte. En se rendant au domicile, il a eu la terrible surprise de découvrir la mère, âgée d’une cinquantaine d’années, pendue, tandis que ses filles de 18 et 25 ans présentaient des traces de coups violents.
Les autorités, alertées, se sont rendues sur place et ont immédiatement ventilé la maison en raison de la crainte d’une fuite de gaz de ville. Les corps ont été transférés à la morgue de l’hôpital pour des autopsies afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame familial.
Les habitants du quartier sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire. Les questions se multiplient et restent sans réponse : la mère s’est-elle vraiment suicidée ? Pourquoi les filles ont-elles des marques de coups sur leur corps ? Est-ce lié à un règlement de comptes ou à un vol qui a mal tourné ?
Alors que l’Algérie n’a pas encore digéré l’assassinat odieux d’une grand-mère et de ses petits-enfants à Annaba, ce nouveau drame familial plonge la communauté dans la consternation.
En une semaine à peine, deux familles ont été frappées par la tragédie à l’intérieur même de leur domicile. Les autopsies en cours devraient apporter des réponses dans les prochains jours, mais en attendant, l’énigme plane sur la Cité Boutrifis. Les enquêteurs s’activent pour élucider ce mystère qui a frappé de plein fouet la petite communauté de Djelfa.
L’émotion est palpable et la colère gronde face à l’horreur qui a frappé cette famille sans crier gare. Les habitants se serrent les coudes dans l’épreuve, cherchant à comprendre l’incompréhensible. Les rumeurs vont bon train, mais seule l’enquête pourra apporter des réponses définitives à ce drame qui laisse un quartier en deuil et des familles dévastées.
En attendant, la petite Cité Boutrifis ne se remettra pas de sitôt de cette tragédie qui a brisé des vies et endeuillé une communauté déjà meurtrie par la violence. La solidarité et le soutien mutuel seront essentiels pour panser les plaies de cette blessure béante qui laisse un goût amer dans les cœurs des habitants de Djelfa.