REPORTAGE – Lors de sa réunion annuelle, l’Alliance atlantique a exprimé ses préoccupations concernant le soutien apporté par la Chine à la Russie dans son conflit avec l’Ukraine.
La tension est palpable. L’Otan « ne prendra pas de retard par rapport à quiconque ». Malgré les doutes sur sa santé, le président américain Joe Biden joue pleinement son rôle de leader au sein de l’Alliance atlantique. Alors qu’il s’apprête à ouvrir la première session de travail du conseil de l’Atlantique Nord pour le 75e sommet de l’Alliance, le chef de l’Etat n’hésite pas à employer un langage fort. Il vise la Russie, en conflit avec l’Ukraine depuis plus de deux ans et considérée comme la principale menace pour l’Occident. Mais il vise également ses alliés, tant sur le plan militaire qu’économique. « La Russie a considérablement augmenté sa production d’armes, de munitions et de véhicules. Elle le fait avec l’aide de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran », a déclaré Joe Biden.
Ce n’est pas la première fois que l’Alliance met en garde contre ces pays, qui représentent des menaces régionales ou alimentent les risques de prolifération. Mais le message envoyé à Pékin est plus ferme que jamais.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a souligné l’importance de rester vigilant face à ces alliances potentiellement dangereuses. « Nous ne pouvons pas permettre que des pays comme la Chine fournissent un soutien stratégique à des acteurs agressifs comme la Russie. Cela met en péril la sécurité et la stabilité de notre région », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion.
La situation en Ukraine reste tendue, malgré les efforts diplomatiques pour trouver une issue pacifique au conflit. L’Alliance atlantique reste unie face à cette crise, même si des divergences subsistent sur la manière de réagir. Certains pays membres appellent à des sanctions renforcées contre la Russie, tandis que d’autres privilégient le dialogue et la diplomatie.
Quoi qu’il en soit, l’Alliance atlantique affiche sa détermination à faire face à ces menaces qui pèsent sur sa sécurité. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer l’avenir des relations internationales et la place de l’Otan dans ce nouvel équilibre mondial.