REPORTAGE – Le candidat à la présidence, souvent adepte des insultes, a surpris tout le monde en lançant un rare appel à l’unité pour apaiser le climat politique de plus en plus violent.
L’image de Trump, le poing levé, le visage recouvert de sang, rempli de colère et de défi, entouré par les agents du Secret Service, est désormais l’icône de la campagne présidentielle de 2024. Ce drame, suivi par des millions de personnes à travers le monde, semble tout droit sorti d’un scénario de politique-fiction. Alors même que de nouvelles surprises pourraient encore surgir à l’approche du scrutin du 5 novembre prochain, l’attentat visant l’ancien président, dont il a miraculeusement réchappé, reflète déjà l’ambiance menaçante qui règne autour de cette élection.
Au lieu d’appeler à l’unité entre les Américains et la classe politique pour mettre fin à ce climat de violence, cet événement a immédiatement suscité la fureur et alimenté les attaques partisanes haineuses. Dans les heures qui ont suivi cet attentat, de nombreux élus et commentateurs républicains ont accusé les démocrates d’avoir encouragé cette tentative d’assassinat par leurs discours. En comparant Trump à un dictateur…
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