L’attaque contre l’ancien président américain ce samedi en Pennsylvanie n’est pas un incident isolé. En effet, plusieurs chefs d’État ou de gouvernement à travers le monde ont été récemment la cible d’assassins aux motivations parfois obscures.
Au Brésil, au Japon, en Slovaquie, au Venezuela et dans bien d’autres pays, des personnalités politiques ont été visées par des attaques meurtrières. Avant l’incident impliquant Donald Trump, d’autres leaders ont échappé de peu à la mort, tandis que certains n’ont malheureusement pas survécu.
En mai 2024, le Premier ministre slovaque Robert Fico a été la cible d’une tentative d’assassinat. Alors qu’il sortait d’une réunion gouvernementale, il a été touché par quatre balles. Heureusement, il a survécu à l’attaque après une opération d’urgence. Fico a rapidement pardonné à son agresseur, considérant qu’il n’était qu’un pion manipulé par l’opposition politique.
En juillet 2022, Shinzo Abe, l’ancien Premier ministre du Japon, a été assassiné en plein meeting électoral. Malgré les efforts pour le sauver, Abe a succombé à ses blessures. Son agresseur, un ancien membre des forces de défense japonaises, a expliqué son geste par des liens supposés entre Abe et une secte. Cette attaque a profondément choqué un pays réputé pour sa réglementation stricte sur les armes à feu.
En septembre 2018, Jair Bolsonaro, alors candidat d’extrême droite à la présidence du Brésil, a été poignardé lors d’un meeting. L’assaillant a avoué avoir agi selon la volonté divine. Bolsonaro a remporté l’élection présidentielle quelques semaines plus tard, malgré ses blessures. Il reste marqué physiquement par cette attaque, ayant subi plusieurs opérations pour en atténuer les séquelles.
Au Venezuela, en août 2018, le président Nicolas Maduro a échappé de justesse à un attentat à l’explosif. Les circonstances de l’attaque n’ont jamais été clairement élucidées en raison du climat de censure qui règne dans le pays. Maduro a rapidement accusé le président colombien d’être derrière l’attaque, tandis qu’un groupe rebelle vénézuélien revendiquait également la responsabilité de l’incident.
En juin 2018, le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a survécu à une attaque à la bombe lors d’un meeting politique. Bien que plusieurs blessés aient été à déplorer, Mnangagwa en est sorti indemne. Habitué aux tentatives d’assassinat, le président zimbabwéen a relativisé l’incident en affirmant que ce n’était pas la première fois qu’il était visé.
Ces exemples mettent en lumière la réalité brutale du danger qui guette les personnalités politiques à travers le monde. Les motivations des assaillants sont diverses, allant de la vengeance personnelle à des croyances fanatiques. Malgré les mesures de sécurité renforcées et les dispositifs de protection, aucun leader n’est à l’abri d’une attaque meurtrière.