Par Loïc Danton
Hier à 13h46, mis à jour hier à 17h57
NOTRE AVIS SUR L’ACTION KERING – La baisse des bénéfices de Swatch au premier semestre 2024 et la diminution du chiffre d’affaires de Burberry ont entraîné un recul des valeurs du secteur du luxe en Bourse, notamment le titre Kering, déjà en difficulté. Cependant, un redressement de Gucci dès le second semestre reste possible.
Il y a près de trois ans, le cours de l’action Kering atteignait son plus haut historique en approchant la barre symbolique des 800€, à 798€. Depuis lors, elle n’a cessé de décliner, chutant à un plus bas de moins de 300€ le 14 juin dernier. Depuis ce jour, le titre semblait reprendre une trajectoire plus favorable, mais les récentes nouvelles du secteur l’ont fait chuter de plus de 4% ce matin.
En effet, avec le début des publications semestrielles, le secteur du luxe semble être en difficulté, en particulier pour les acteurs qui présentaient déjà des signes de faiblesse. Ainsi, Burberry vient d’annoncer un chiffre d’affaires trimestriel de 458 millions de livres sterling, en baisse de 22% en organique et 6% en deçà des attentes du consensus. Une sous-performance qui a coûté son poste au DG Jonathan Akeroyd, et qui a également entraîné la suspension du dividende pour l’exercice en cours.
Des ventes et des marges en forte baisse pour Swatch
Depuis la Suisse, le groupe horloger Swatch a fait état ce lundi d’un recul de ses ventes de 10,7%, mais la pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur ses résultats, entraînant des marges en forte baisse.
Cette tendance à la baisse du secteur du luxe, illustrée par ces diverses annonces négatives, aura un impact sur les performances futures des entreprises concernées. Alors que le titre Kering semble déjà en difficulté, il sera intéressant de suivre son évolution dans les prochains mois pour voir s’il parvient à se redresser malgré ce contexte difficile.
Il est clair que le secteur du luxe doit faire face à des défis majeurs, notamment la concurrence féroce entre les marques et les effets néfastes de la pandémie. Cependant, des opportunités de redressement restent possibles pour les entreprises qui parviendront à s’adapter rapidement à ce nouvel environnement économique.
En conclusion, malgré les difficultés actuelles du secteur du luxe, des perspectives de redressement restent envisageables pour les acteurs les plus réactifs et innovants. Il faudra donc surveiller de près l’évolution de ces entreprises dans les prochains mois pour anticiper au mieux les changements à venir sur le marché du luxe.