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Jonas Vingegaard est vu portant un masque alors qu’une vague de nouvelles infections semble frapper le peloton du Tour de France. Depuis la reprise des cas fin mai, le Covid-19 est une source de préoccupation croissante. Certains coureurs ont été contraints d’abandonner le Tour de France, et des stages de préparation pour les Jeux Olympiques ont été perturbés. Dans ce contexte, la vigilance est maximale.
À dix jours des Jeux olympiques, la menace du Covid-19 n’est plus seulement théorique. Le 13 juillet, en plein Tour de France, le coureur britannique Tom Pidcock et l’Espagnol Juan Aysuo ont dû abandonner en raison de la maladie. Plusieurs autres coureurs ont également été contraints d’abandonner en raison de tests positifs ou de symptômes similaires à ceux du Covid-19. Les cyclistes ne sont pas les seuls à subir les conséquences de cette résurgence épidémique : un cas de Covid-19 au sein de l’équipe masculine de judo français a contraint la fédération française de judo à écourter un stage de préparation, tandis que la championne d’Europe d’athlétisme, Cyréna Samba-Mayela, n’a pas pu participer aux championnats de France d’athlétisme en raison de l’infection. La question se pose désormais de savoir si le virus perturbera les épreuves olympiques. Une vigilance accrue est maintenue par le ministère de la Santé et Santé Publique France en lien avec Paris 2024, selon les déclarations de la Délégation interministérielle aux Jeux Olympiques et Paralympiques (DIJOP) au Lesoir.
Ce n’est pas la première fois que le Covid-19 s’immisce dans les événements olympiques. En 2020, la pandémie avait contraint les organisateurs des Jeux Olympiques de Tokyo à reporter les épreuves d’un an et à mettre en place des mesures sanitaires strictes, dont la vaccination obligatoire. Cette année, un report des Jeux n’est pas envisagé. Malgré une augmentation des indicateurs de surveillance du Covid-19 depuis fin mai, la circulation du virus sur le territoire reste pour l’instant à un faible niveau, ne générant pas de pression particulière sur le système de santé, estime la DIJOP en signalant une situation similaire dans d’autres pays européens. Les populations sont désormais mieux protégées contre les variants grâce à la vaccination et aux infections antérieures.
Néanmoins, les préparateurs sportifs restent très vigilants pour garantir la santé des participants aux épreuves. Chaque fédération a pris des mesures préventives, notamment la réalisation de tests antigéniques réguliers. Les sportifs et le personnel d’encadrement doivent se soumettre à ces tests pour limiter le risque viral, qui peut impacter leur performance. En cas de symptômes, les athlètes doivent porter un masque en attendant la confirmation d’un test. Les mesures habituelles de prévention, telles que l’aération des espaces, le port du masque en présence de personnes malades et le lavage régulier des mains, restent en vigueur. Les médias sont également soumis à des restrictions pour limiter les interactions avec les sportifs.
Les préparateurs sont formels : un athlète malade ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques. Les sportifs positifs après avoir manifesté des symptômes seront retirés de la compétition. À ce jour, les athlètes positifs mais asymptomatiques pourraient encore participer aux JO. Des mesures strictes seront mises en place au quotidien dans le village des athlètes, tandis que la question reste en suspens quant à la nécessité de tester le personnel auxiliaire. Les spectateurs sont également encouragés à respecter les gestes barrières pour limiter les risques de transmission du virus.
Dans ce contexte d’incertitude, la santé des athlètes et de tous les participants aux épreuves sportives reste une priorité absolue. Les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 devront se dérouler dans un environnement sanitaire irréprochable pour assurer le bon déroulement des compétitions et garantir la sécurité de tous.
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