ANALYSE – Les répercussions en chaîne de cet incident majeur soulignent la vulnérabilité d’un monde de plus en plus numérisé et dépendant de grandes entreprises.
« Blue screen of death. » Les experts en informatique aiment utiliser un langage dramatique pour décrire les phénomènes courants de leur domaine. Le digital régit désormais presque tous les aspects de nos vies, avec un niveau de complexité et d’interconnexion souvent sous-estimé. Même s’il est encore trop tôt pour évaluer pleinement l’impact de cette situation, l’apparition de l’écran bleu qui a figé vendredi dernier devant les yeux effrayés de centaines de milliers de personnes souligne le risque majeur : un simple grain de sable peut perturber le fonctionnement de nombreuses activités humaines.
Ce n’est pas la première crise informatique mondiale, ni la plus grave en termes de conséquences et de coûts. Pourtant, elle est la plus médiatique car elle a touché tous les secteurs d’activité, dans tous les pays occidentaux. Peu importe la cause technique à l’origine de cette crise…
Ce contenu est réservé aux lecteurs abonnés. Il reste 79% à découvrir.
Vous souhaitez en savoir plus ? Débloquez tous les articles dès maintenant.
Déjà abonné ? Connectez-vous.