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Par Eloi Passot
Il y a quatre heures, mis à jour il y a une heure
Une nouvelle controverse secoue le monde politique français. Le député de La France Insoumise (LFI), Thomas Portes, a déclaré samedi soir que » les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux Olympiques de Paris », suscitant une vague de réactions émues. Le Maire de Nice, Christian Estrosi, a même demandé la dissolution de LFI.
« Nous sommes à quelques jours d’une échéance internationale qui se tiendra à Paris, les Jeux Olympiques. Je suis ici pour dire que non, la délégation israélienne n’est pas la bienvenue à Paris », a déclaré Thomas Portes lors d’une manifestation en soutien à la Palestine le samedi 20 juillet dans les rues de la capitale. « Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux Olympiques de Paris. Il faut utiliser tous les leviers dont nous disposons pour mobiliser. »
La vidéo de ses propos a été diffusée sur les réseaux sociaux, entraînant une vive polémique. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, a condamné l’attitude du député LFI, l’accusant de mettre « une cible dans le dos des athlètes israéliens ». Cette déclaration fait référence à l’attaque terroriste de 1972 contre des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich. Christian Estrosi a réagi en demandant la dissolution de LFI et en appelant à la suspension de toute aide publique en attendant cette décision.
D’autres personnalités politiques et publiques, comme l’adjointe à la Mairie de Paris Karen Taieb et l’avocate Muriel Ouaknine-Melki, ont également exprimé leur indignation et la volonté de poursuivre en justice Thomas Portes. L’acteur Henri-Jean Servat a lui aussi fustigé le député LFI en le qualifiant de « sale type » et en condamnant ses propos haineux envers les athlètes israéliens.
Ce n’est pas la première fois que Thomas Portes s’oppose à la participation d’Israël aux Jeux Olympiques. Il avait déjà exprimé son désaccord en janvier dernier, affirmant que le drapeau israélien ne devrait pas flotter sur les stades olympiques. D’autres élus de LFI, comme Adrien Quattenens, avaient également exprimé des opinions similaires.
Depuis le 7 octobre, la situation au Moyen-Orient est au cœur de la rhétorique politique de LFI, qui critique ouvertement Israël et défend le Hamas, refusant de le qualifier d’organisation terroriste. La polémique autour de Thomas Portes s’ajoute à d’autres controverses dans lesquelles le député de la Seine-Saint-Denis a été impliqué, notamment lors de la réforme des retraites.
En fin de compte, la demande de dissolution de LFI de la part de Christian Estrosi soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique politique en France. Cette affaire promet de longues discussions et de fortes réactions à venir. Restez connectés pour suivre l’évolution de cette histoire.
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