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RÉCIT – En abandonnant sa candidature trois mois avant l’élection, le président Joe Biden place son parti dans une position délicate face au candidat républicain.
Notre correspondant à Washington
Le personnage de Joe Biden a finalement joué contre lui. Son ambition, sa ténacité, son entêtement, sa soif de vengeance contre ceux qui l’ont sous-estimé, sa foi en lui-même et en son destin, lui ont permis de réaliser le rêve d’une vie à un âge où l’on pense normalement à la retraite. Ces mêmes raisons l’ont poussé à briguer un deuxième mandat, refusant catégoriquement d’admettre qu’il n’avait plus les capacités physiques requises, entourant la fin de son mandat d’un voile de secret et d’hypocrisie.
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Biden a peut-être atteint son objectif trop tard. Après avoir été candidat aux primaires démocrates pour la présidentielle à deux reprises, obligé d’abandonner en 1998 et en 2008, sa longue carrière de sénateur semblait toucher à sa fin lorsque Obama l’a choisi comme colistier. Mais au lieu de mettre un terme à sa carrière politique, sa vice-présidence l’a prolongée. La défaite d’Hillary Clinton…
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