ANALYSE – L’éventuelle nomination de la vice-présidente démocrate apaise les Big Tech, après une période de durcissement de l’administration Biden.
« Je soutiens de tout cœur Kamala Harris et sa candidature à la présidence des États-Unis dans notre combat pour la démocratie. » Dès dimanche soir, la vice-présidente américaine a reçu le soutien sur X (anciennement Twitter) de Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, une figure de la technologie américaine et l’un des plus grands donateurs démocrates. Mardi, c’était au tour de Reed Hastings, PDG de Netflix, de faire un don de 7 millions de dollars à la campagne de Kamala Harris, suivant ainsi la recommandation de son confrère Reid Hoffman.
C’est l’approbation d’une « technologie de gauche qui se mobilise » face à « l’émergence d’une technologie de droite incarnée par Elon Musk, fervent soutien de Donald Trump, critique du wokisme, de la promotion de la diversité et des syndicats », décrypte Alexis Buisson, biographe de Kamala Harris et journaliste. Le choix de la vice-présidente américaine a été accueilli avec soulagement dans le monde de la technologie. « Il y a une frustration persistante dans le secteur à l’égard…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
Le soutien des géants de la technologie à Kamala Harris souligne un changement d’orientation politique au sein de ce secteur. Alors que certaines entreprises technologiques ont récemment exprimé des opinions plus à droite, le soutien financier apporté à la vice-présidente américaine montre un alignement avec les idéaux progressistes et démocrates.
Le secteur de la technologie est devenu un acteur majeur de la politique américaine, avec des figures emblématiques telles que Reid Hoffman et Reed Hastings qui influencent directement les décisions politiques grâce à leurs importantes contributions financières. Ces soutiens ne sont pas seulement des gestes de solidarité, mais aussi une manière d’exercer une influence sur les politiques qui pourraient affecter l’industrie technologique dans les années à venir.
La nomination de Kamala Harris à la présidence des États-Unis serait un tournant majeur dans l’histoire politique du pays, et les géants de la technologie semblent prêts à soutenir cette transition. En choisissant de soutenir une candidate progressiste et démocrate, ils envoient un message fort sur leurs valeurs et leurs priorités en tant qu’acteurs économiques et politiques.
La montée en puissance des Big Tech dans le paysage politique américain soulève des questions importantes sur le rôle de ces entreprises dans la démocratie et la gouvernance. Alors que certains craignent une influence démesurée de ces acteurs sur les décisions politiques, d’autres voient en eux des alliés potentiels dans la lutte pour la défense des libertés individuelles et des valeurs démocratiques.
Kamala Harris incarne une nouvelle génération de dirigeants politiques, prête à faire face aux défis du XXIe siècle et à promouvoir des politiques progressistes et inclusives. Son éventuelle investiture à la présidence des États-Unis pourrait marquer le début d’une ère de changement et d’innovation dans le pays, avec le soutien de l’industrie technologique qui s’engage à accompagner cette transition.
En conclusion, l’investiture possible de Kamala Harris à la présidence des États-Unis est perçue comme un soulagement par les géants de la technologie, qui voient en elle une alliée dans la promotion de valeurs progressistes et démocrates. Ce soutien financier et politique souligne l’importance croissante du secteur de la technologie dans le paysage politique américain et soulève des questions sur le rôle de ces entreprises dans la démocratie et la gouvernance.