L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a publié hier la liste préliminaire des candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre, conformes aux critères fixés par la loi électorale. Parmi les 16 personnalités politiques ayant déposé leur candidature, seuls trois candidats ont été retenus: M. Abdelali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix, M. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes et M. Abdelmadjid Tebboune.
En revanche, 13 candidatures ont été rejetées par l’ANIE, dont celles de Zoubida Assoul, Belkacem Sahli, Tarek Zeghdoud, El-Ayadi Belabbès, Salem Chaâbi, Abdelhakim Hamadi, Raouf Aieb, Ahmed Gouraya, Slimane Bouaâmrioune, Saida Neghza, Kamel Habbal, Amar Chakkar et Hicham Baba-Ahmed. Selon le président de l’ANIE, Mohamed Chorfi, ces candidatures ne remplissent pas les conditions légales, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails à ce sujet. Les candidats rejetés ont la possibilité de contester cette décision dans un délai de 48 heures, conformément à la loi, en s’adressant à la Cour Constitutionnelle.
Il est à noter que M. Abdelmadjid Tebboune a obtenu 482 533 parrainages pour sa candidature, tandis que M. Abdelali Hassani en a reçu 87 586 et M. Youcef Aouchiche 1250. Ces chiffres témoignent du soutien populaire dont bénéficient ces candidats dans la perspective de l’élection présidentielle à venir.
La publication de cette liste a suscité diverses réactions au sein de la classe politique et de la société. Certains saluent la transparence du processus électoral et la rigueur de l’ANIE dans l’application des critères prévus par la loi, tandis que d’autres remettent en question la légitimité de ces candidatures rejetées.
La campagne électorale promet d’être intense dans les semaines à venir, alors que les trois candidats retenus par l’ANIE mobilisent leurs équipes pour présenter leur programme et convaincre les électeurs de leur capacité à diriger le pays. Les enjeux politiques sont nombreux dans un contexte national et international marqué par des défis économiques, sociaux et sécuritaires.
La présidentielle du 7 septembre s’annonce donc comme un moment crucial pour l’avenir de l’Algérie, avec des candidats représentant différents courants politiques et idéologiques qui devront débattre de leurs visions pour le pays. Reste à voir quelle sera l’issue de ce scrutin et quel leader émergera pour guider l’Algérie vers une nouvelle ère de son histoire.