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Aujourd’hui, dans l’accès au logement social, le travail ne fait pas partie de la dizaine de critères qui permettent d’y accéder, affirme Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite Républicaine (ex-LR) à l’Assemblée nationale, lors d’une conférence de presse visant à présenter « le pacte législatif », un programme d’urgence nationale proposant une solution au blocage du pays, aux côtés de son homologue au Sénat, Bruno Retailleau.
La déclaration du président de région a suscité de vives réactions, notamment celle du sénateur communiste de Paris, Ian Brossat, qui a tweeté: « C’est vrai que le simple fait d’être chômeur ne suffit pas. Si en plus, ils pouvaient être sans-abri ». L’entourage de Laurent Wauquiez a réagi en affirmant: « Il ne s’agit pas de priver les demandeurs d’emploi d’accès au logement social, mais d’ajouter les travailleurs pauvres aux 13 catégories de personnes prioritaires pour l’accès au logement social ». Actuellement, les personnes prioritaires sont celles en situation de handicap, mal logées, hébergées temporairement dans des établissements de transition, reprenant une activité après un chômage de longue durée, exposées à des habitats indignes, mariées justifiant de violences conjugales, selon l’article L441-1 du code de la construction et de l’habitation. Mais pas les travailleurs pauvres.
« L’accès à la propriété est devenu de plus en plus difficile pour ceux qui travaillent. Comment l’expliquer? Nous avons créé un système social où le travail n’est plus la base de fonctionnement de notre pays, et c’est une injustice majeure », déclare Laurent Wauquiez lors de la conférence de presse. La priorité pour lui est la « revalorisation de la France qui travaille et qui a travaillé toute sa vie ». Il souhaite « mettre fin à la fermeture des yeux sur les abus, sur l’installation d’un système d’assistanat qui coûte de plus en plus cher et qui mine les finances publiques ».
Dans le cadre du pacte législatif proposé par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, il est question de revoir les critères d’accès au logement social afin d’intégrer les travailleurs pauvres parmi les personnes prioritaires. Cela permettrait d’offrir une réponse plus adéquate à la crise du logement que traverse actuellement le pays. Selon les deux parlementaires, cette mesure pourrait contribuer à rétablir une certaine équité sociale et à valoriser le travail comme pilier de la société française.
Les réactions à cette proposition sont contrastées. Si certains saluent l’initiative, soulignant l’importance de reconnaître la contribution des travailleurs pauvres à la société, d’autres craignent qu’elle ne stigmatise davantage cette catégorie de la population. Il est donc essentiel d’encadrer cette mesure afin de garantir qu’elle réponde aux besoins des personnes concernées sans créer de nouvelles discriminations.
En somme, le débat sur l’accès au logement social pour les travailleurs pauvres soulève des questions essentielles sur la place du travail dans notre société et la manière dont il est valorisé. Il met en lumière les inégalités qui persistent et invite à repenser les politiques publiques en matière de logement et d’emploi. Le pacte législatif proposé par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau constitue un premier pas dans cette direction, en proposant des solutions concrètes pour répondre à un enjeu majeur de notre société contemporaine.
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