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ANALYSE – Depuis 2016, au moins six différentes dénominations ont été attribuées aux troupes présidentielles. Un phénomène qui complique leur identification et entretient le flou sur la ligne politique.
Cette équation semble quasiment insoluble. Elle implique de tenter de se faire une place, sans pour autant réussir à se forger une identité véritable. Créé de toutes pièces par Emmanuel Macron en 2016, le mouvement En Marche était censé, à l’époque, représenter la quintessence du « nouveau monde ». Les partis politiques traditionnels appartenant à une autre époque, marquée par les clivages politiques gauche-droite, semblaient révolus. Cet ambitieux trentenaire, qui se targuait de pouvoir allier le meilleur des idées de gauche et de droite, était censé incarner le dépassement de ces clivages.
Cependant, une fois élu à la présidence, Emmanuel Macron a semblé perdre tout intérêt pour cet héritage. Rebaptisé une première fois « La République En Marche » pour les élections législatives de 2017, ce parti est rapidement devenu une coquille vide. Ses seules utilités résidaient dans le fait de permettre au président de récolter des subventions publiques et de constituer un trésor de guerre nécessaire pour financer les futures campagnes électorales.
Il est intéressant de constater que depuis sa victoire, Emmanuel Macron a délaissé en grande partie son propre mouvement politique au profit de sa présidence. Rebaptisé tour à tour « La République en Marche », « La République En Marche », « La République Moderne » puis « La République des Territoires », le mouvement présidentiel semble chercher encore son identité. Un véritable casse-tête pour un parti politique qui, malgré sa base de soutien solide, peine à se démarquer et à se positionner clairement sur l’échiquier politique français.
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