La nuit du 28 au 29 juillet 2024 promet d’offrir aux passionnés d’astronomie un spectacle exceptionnel avec le maximum de l’essaim météoritique des Delta Aquarides du Sud. Au cœur de la nuit, le ciel du Sud-Est sera illuminé par des météores, atteignant jusqu’à 25 météores par heure. La clarté de la Lune en dernier quartier ne perturbera pas ce spectacle céleste, assurant une observation optimale aux astronomes en herbe et aux amateurs avertis.
Les Delta Aquarides du Sud, un essaim de météores modéré, tient son nom de la constellation du Verseau, à proximité de l’étoile brillante Delta Aquarii, d’où semblent provenir les météores. Ces météores, bien que modestes en taille, se démarquent par leurs traînées longues et persistantes, pénétrant l’atmosphère terrestre à une vitesse impressionnante de 40 km par seconde.
Initialement, les astronomes pensaient que cet essaim était le résultat de la fragmentation d’une comète ancienne, à l’origine des comètes actuelles Marsden et Kracht. Cependant, des recherches récentes menées par la NASA suggèrent que la comète 96P/Machholz, avec un diamètre d’environ 6,4 km et une orbite complète autour du Soleil tous les 5 ans, est le parent probable des Delta Aquarides du Sud.
Pour vivre pleinement ce spectacle céleste, il est recommandé de choisir un lieu éloigné de la pollution lumineuse, offrant une vue dégagée vers le sud. Prenez le temps de laisser vos yeux s’habituer à l’obscurité pendant environ 30 minutes, puis commencez votre observation à partir de la seconde moitié de la nuit jusqu’à l’aube, en suivant le radiant. Pour repérer la constellation du Verseau, référez-vous au Triangle d’été formé par les étoiles brillantes Deneb, Vega et Altaïr. L’étoile Fomalhaut, proche de cette constellation, peut également vous guider vers Delta Aquarii.
Ne ratez pas cette occasion de contempler l’un des plus beaux spectacles célestes de l’été. Et pour agrémenter cette nuit étoilée, la planète Saturne sera également visible, ajoutant une touche de magie à cette soirée d’observation cosmique.
