Le metteur en scène des cérémonies des Jeux olympiques de Paris se défend des critiques et des accusations de blasphème
Le directeur artistique des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Thomas Jolly, a donné une interview dimanche pour clarifier les malentendus entourant certains aspects de la cérémonie. Suite à des accusations de blasphème et de moquerie, Jolly a tenu à préciser que son spectacle était conçu sans aucune intention de ridiculiser ou de dénigrer quiconque. Il a souligné qu’il voulait au contraire créer une cérémonie qui restaure et réconcilie, tout en réaffirmant les valeurs de la République.
Une scène controversée a suscité la polémique lors de la cérémonie, intitulée Festivité, évoquant La Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. Suite à la critique, Jolly a nié s’être inspiré de cette scène biblique, expliquant qu’il s’agissait plutôt d’une fête païenne en l’honneur des dieux de l’Olympe. Dionysos, dieu de la fête et du vin, était présent sur la table, symbolisant une ambiance de festivité.
Concernant la représentation de Marie-Antoinette décapitée à la Conciergerie, Jolly a défendu son choix en affirmant qu’il ne glorifiait en aucun cas l’instrument de mort qu’était la guillotine. Il a exprimé sa déception quant à l’interprétation erronée de son travail, soulignant qu’il voulait au contraire contribuer à la paix et à l’unité. Malgré les critiques, la cérémonie a suscité un enthousiasme généralisé, saluée même par le Comité international olympique qui a qualifié le travail de Jolly comme une contribution monumentale à l’olympisme.
Avec des performances artistiques mémorables telles que Céline Dion chantant l’Hymne à l’amour d’Edith Piaf, Aya Nakamura au cœur de la Garde républicaine, Lady Gaga dans un rôle de reine de cabaret et la Marseillaise interprétée par Axelle Saint-Cirel, l’émotion et la surprise étaient au rendez-vous. La diversité et la représentation des femmes et de la communauté LGBT ont également été mises en avant, faisant de cette cérémonie une célébration de la pluralité et de l’inclusion.