Selon les informations révélées par un média cubain, la célèbre judoka Dayle Ojeda aurait mystérieusement disparu peu de temps avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sans laisser de trace derrière elle. Ce cas de disparition rappelle d’autres événements similaires qui se sont déroulés par le passé lors de grandes compétitions sportives internationales.
Agée d’une trentaine d’années, Dayle Ojeda, qui compte déjà deux médailles d’argent à son palmarès au Varadero Panamerican Open, était présente à Paris pour les Jeux olympiques. Cependant, elle n’était pas inscrite pour concourir personnellement. Son rôle était de préparer une autre athlète cubaine, la judoka Idalys Ortiz, qui devait participer aux épreuves. Malheureusement, le média Cubalite affirme que la délégation cubaine n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Dayle Ojeda, qui aurait disparu quelques heures à peine avant le début des JO.
La judoka n’a pas pris son vol de retour, n’a donné aucune nouvelle officielle et semble avoir tout simplement disparu sans laisser de traces. Il est à noter que ce phénomène de disparition lors d’événements sportifs internationaux n’est pas nouveau. En effet, chaque édition des Jeux olympiques est marquée par des cas similaires où des athlètes décident de ne pas rentrer dans leur pays d’origine à la fin de la compétition.
En se rappelant des précédents événements, on se souvient qu’à Londres en 2012, sept athlètes camerounais avaient mystérieusement disparu après avoir terminé leur participation. De même, sous le régime soviétique, 45 athlètes hongrois avaient demandé l’asile en Australie lors des Jeux de Melbourne. Plus récemment, en 1996, la quasi-totalité de l’équipe féminine de basket de l’ex-Zaïre avait choisi de rester aux États-Unis après les JO d’Atlanta.
Cependant, c’est Cuba qui semble être champion toutes catégories en terme de défections lors des compétitions internationales. Les Cubains ont souvent profité de ces occasions pour ne pas rentrer au pays. Que ce soit lors de compétitions de baseball, de football, de volley ou des Jeux olympiques, les sportifs cubains ont régulièrement choisi de ne pas rentrer chez eux, créant ainsi des situations embarrassantes pour leur délégation.
En revanche, en Corée du Nord, le régime a su prendre des mesures dissuasives pour éviter ces évasions en menaçant les athlètes tentés par l’exil en plaçant leurs proches en camps de travail. Cette politique répressive a permis de limiter les cas de défections lors des compétitions internationales organisées dans ce pays.
Ainsi, la disparition de Dayle Ojeda soulève une fois de plus la question des défections lors des grands événements sportifs internationaux et met en lumière les divergences de politiques menées par certains pays pour dissuader leurs athlètes de quitter le territoire. Nous restons dans l’attente de plus d’informations pour comprendre les circonstances exactes de cette mystérieuse disparition qui continue de susciter l’étonnement dans le milieu sportif cubain.