ANALYSE – Alors que le groupe informatique se prépare à être repris par ses créanciers, les performances commerciales continuent de se détériorer.
Une atmosphère douce-amère règne chez Atos. Au siège de l’entreprise, à Bezons, on regarde probablement avec enthousiasme le début des Jeux olympiques. Le groupe informatique, partenaire de l’événement, a la chance de pouvoir apposer son nom sur l’ensemble des badges distribués par l’organisation. En pleine procédure de restructuration financière, bientôt pris en charge par ses créanciers, Atos n’en a pas moins enregistré de piètres performances commerciales depuis janvier. Les résultats semestriels publiés ce jeudi matin confirment la mauvaise dynamique engagée ces derniers mois.
Le chiffre d’affaires a diminué de 2,7% sur un an. Et ce, aussi bien sur le pôle Eviden (activités de cybersécurité, numérique et « big data »), dont le chiffre d’affaires a chuté de 4,2%, à 2,4 milliards d’euros, que sur la branche Tech Foundations (infogérance), en recul de 1,4%, à 2,6 milliards d’euros. Pour expliquer ce chiffre, le groupe évoque « le ralentissement continu du marché dans la région Amériques…
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