Le chemin vers la reconnaissance de l’Institut Pasteur au Japon est semé d’embûches malgré ses vingt années d’existence. Cette antenne japonaise de l’institut renommé est toujours en quête du statut local d’utilité publique, qui lui permettrait enfin de devenir un véritable organisme de recherche à part entière.
Le 24 juin dernier, l’ambassade de France a accueilli une multitude de personnalités politico-scientifiques franco-japonaises pour marquer officiellement l’ouverture de l’Institut Pasteur du Japon (IPJ). Cette cérémonie laissait entrevoir des collaborations prometteuses avec diverses entreprises et universités renommées de l’Archipel, dont les représentants étaient présents.
Pourtant, cette prétendue « inauguration » n’est qu’une étape parmi tant d’autres dans l’histoire de l’Institut au Japon, initiée il y a plus de vingt ans par Masatoshi Watanabe. Cet homme inspiré de la relation entre la France et le Japon a porté le nom et la réputation de Pasteur avec dévouement et bénévolement dans son pays pendant des décennies. En collaboration avec l’ambassadeur de l’époque, Maurice Gourdault-Montagne, il a insufflé à l’Institut Pasteur une dimension franco-japonaise unique.
Malgré les efforts déployés et les alliances tissées au fil des années, l’IPJ se retrouve encore dans l’attente du précieux statut d’utilité publique qui lui permettrait d’agir pleinement en tant qu’organisme de recherche reconnu localement. La recherche scientifique et médicale menée par l’Institut Pasteur pourrait ainsi bénéficier d’une visibilité accrue au Japon, renforçant son influence et son impact dans le domaine de la santé publique.
Les enjeux sont de taille pour l’Institut Pasteur au Japon, qui aspire à jouer un rôle majeur dans la recherche et l’innovation scientifique dans le pays du Soleil Levant. Malgré les obstacles et les défis à relever, l’IPJ poursuit sa mission avec détermination et espoir, porté par l’héritage prestigieux de son fondateur et la volonté de contribuer au progrès de la science au Japon et dans le monde entier.