Pas de répit pour les escrocs lors des Jeux olympiques, bien au contraire. Une touriste japonaise âgée de 49 ans a été victime d’une arnaque au logement à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis (93) en mai dernier. Elle avait réservé un logement pour une durée de 10 jours et avait versé 700 euros pour cette location. Cependant, lorsqu’elle est arrivée à l’adresse indiquée le jour de la cérémonie d’ouverture le vendredi 26 juillet, elle s’est rendu compte avec stupeur que le logement n’existait pas. En réalité, l’immeuble était une résidence étudiante. L’affaire a été prise en charge par la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne.
Des arnaques similaires de fausses locations de logements ont été signalées, bien que le nombre exact ne soit pas précis. « Évidemment, la location d’appartement fictif n’est pas une nouveauté, cela existait bien avant les Jeux olympiques, mais nous surveillons de près », explique Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière au sein de la Direction nationale de la police judiciaire (DNPJ). Pour éviter les arnaques, il est conseillé de se méfier des prix trop attractifs qui ne correspondent pas au marché pendant cette période. Les tarifs des locations ont augmenté pendant les JO, le prix moyen d’une nuitée à Paris se situant autour de 802 euros du 26 juillet au 11 août. Bien que le logement de la touriste japonaise se trouvait à Pierrefitte, le paiement de 700 euros pour 10 jours paraît bien en-dessous de la moyenne des prix pratiqués.
Les arnaques aux logements semblent rares pendant les JO. En plus des logements fictifs, des ventes de faux billets ont également été signalées. Environ 80 plaintes ont été déposées pour des transactions de faux billets, un chiffre relativement bas compte tenu du nombre de billets vendus chaque jour. Le cas d’une femme de 23 ans arnaquée via Facebook a été mentionné par Le Parisien. Un utilisateur lui a vendu trois billets pour l’épreuve de sabre féminin pour un total de 210 euros, un prix trop attractif qui aurait dû l’alerter. Elle a reçu un message d’erreur en essayant d’accéder aux liens envoyés par le vendeur et n’a pas pu assister à l’événement tant attendu.