Dans la course effrénée à l’accession à la propriété, un nouvel adversaire se dresse sur le chemin des ménages français : la taxe foncière. De plus en plus lourde, elle pèse de plus en plus lourdement sur le budget des propriétaires immobiliers. Une étude récente menée par MeilleurTaux révèle que cette taxe atteint désormais en moyenne 113 euros par mois dans les grandes villes françaises, contre 105 euros il y a un an.
En comparaison aux mensualités de crédit, le poids de la taxe foncière est encore plus frappant. Cela est particulièrement remarquable dans les villes où les prix de l’immobilier sont bas. A Saint-Etienne, la moins chère du classement, payer sa taxe foncière équivaut à régler deux mensualités supplémentaires de crédit.
Dans d’autres villes telles que Perpignan, Nîmes, Le Havre, Mulhouse, Le Mans et Limoges, où les prix de l’immobilier sont également abordables, la taxe foncière représente une large part des mensualités de crédit. À Toulon, c’est une double peine avec des prix élevés et une taxe foncière conséquente, représentant 1,3 mensualité.
A l’autre extrémité du classement, on retrouve les villes où le prix de l’immobilier est plus élevé. La taxe foncière y est moins significative en comparaison. C’est notamment le cas à Lyon, où la taxe foncière est faible, et à Nice, Aix-en-Provence et Paris, où elle équivaut à une demi-mensualité.
Malgré la disparition de la taxe d’habitation pour les résidences principales, la pression fiscale sur les propriétaires immobiliers reste élevée. Pour les primo-accédants en particulier, l’intégration de la taxe foncière dans leur budget peut être un défi. Il est donc essentiel de prendre en compte cette charge supplémentaire dans les calculs.
Face à une fiscalité immobilière en constante augmentation, les propriétaires doivent rester vigilants et anticiper les évolutions à venir. La propriété est un rêve pour de nombreux ménages français, mais la réalité fiscale peut parfois venir assombrir ce beau projet.