Jordan Peterson, psychologue canadien de renom, a récemment été sanctionné par l’Ordre des psychologues de l’Ontario pour ses prises de position controversées sur la transidentité et l’obésité. Malgré une longue bataille judiciaire, la Cour suprême du Canada a confirmé cette sanction, obligeant Jordan Peterson à suivre un stage de mentorat pour corriger ses propos publics.
Nommé psychologue praticien en 1999, Jordan Peterson s’est fait connaître pour ses critiques des revendications politiques des minorités. En enseignant et en développant ses propres idées à l’Université de Toronto, il a attiré l’attention par ses ouvrages sur la psychologie des croyances religieuses, alliant approche psychologique, littéraire et philosophique.
Son discours, s’opposant au wokisme et à la victimisation des minorités, lui a valu des reproches de la part de l’Ordre des psychologues de l’Ontario. Des propos jugés inappropriés et contraires à l’éthique ont conduit à sa sanction, notamment des déclarations sur la pandémie de Covid-19, l’identité de genre et l’obésité.
Malgré des signes de volonté de changer le ton de ses messages en ligne, Jordan Peterson s’est retrouvé confronté à la décision de devoir suivre un stage de mentorat pour améliorer ses pratiques professionnelles. La comparaison avec un « camp de rééducation » a été rejetée par la justice canadienne, qui a confirmé la sanction disciplinaire imposée.
Sur les réseaux sociaux, Jordan Peterson continue d’alimenter le débat public, même si sa liberté d’expression est désormais encadrée par la nécessité de respecter le Code de déontologie de son Ordre. Malgré des défaites judiciaires successives, il reste ferme dans ses convictions tout en se conformant à cette obligation de mentorat imposée.
La décision de la Cour suprême du Canada marque la fin d’une bataille juridique pour Jordan Peterson, qui devra maintenant se conformer à cette sanction disciplinaire. Malgré des accusations de « commissaires politiques » et de « rééducation », il n’a d’autre choix que de suivre les recommandations de l’Ordre des psychologues de l’Ontario pour rectifier ses propos publics.