Ce lundi 12 août, la France fait face à une véritable canicule. Avec pas moins de 40 départements en alerte «forte chaleur», la population est appelée à prendre des mesures pour se protéger du soleil brûlant. Le gouvernement a même mis en place un numéro vert (0800.06.66.66, de 8h à 19h) pour fournir des conseils afin de faire face à cette vague de chaleur exceptionnelle.
À Paris, la température pourrait atteindre des sommets, dépassant les 38°C. Pour éviter que nos habitations ne se transforment en fournaise, il est recommandé de fermer les stores et les volets pendant les heures les plus chaudes de la journée. Malheureusement, de nombreux immeubles parisiens ne disposent pas de volets aux fenêtres, comme le déplore Sandrine Rousseau sur les réseaux sociaux. Cette situation préoccupante a suscité de nombreuses réactions sur la toile.
Certains internautes ont pointé du doigt les élus locaux, leur demandant ce qu’ils faisaient pour résoudre ce problème. Mais la réalité est plus complexe. En effet, l’installation de volets en copropriété est soumise à des règles strictes. Les volets sont considérés comme des équipements facultatifs et font partie des parties privatives de l’immeuble. Pour les installer, il est nécessaire d’obtenir l’accord de la copropriété lors de l’assemblée générale, sauf si le règlement de copropriété le permet.
En termes de budget, il faut compter entre 200 et 800 euros pour des volets battants, en fonction du matériau choisi (bois, PVC ou aluminium), entre 200 et 500 euros pour des volets pliants ou entre 150 et 1000 euros pour des volets roulants. Le coût peut donc varier considérablement en fonction des besoins de chacun.
Face à cette situation, de nombreuses personnes se trouvent démunies. Le réchauffement climatique s’accentue et les canicules deviennent de plus en plus fréquentes. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour se protéger et protéger ses proches. Fermer les volets et les stores est un premier pas, mais il est essentiel de sensibiliser les autorités sur cette question cruciale. Les citoyens doivent être entendus et des solutions doivent être trouvées pour pallier ce problème qui touche de nombreuses familles, enfants et personnes malades.