ANALYSE – Le président de la République prend son temps pour choisir un nouveau Premier ministre. Après avoir réuni toutes les forces politiques représentées au Parlement vendredi, il a repoussé l’éventualité d’une destitution, alors que l’initiative de La France insoumise n’a pas abouti.
Une rentrée en douceur. Emmanuel Macron avait annoncé la nomination d’un nouveau Premier ministre pour la mi-août. Cependant, après la fin de la « trêve olympique et politique » qu’il avait préconisée, le président a préféré ne pas immédiatement aborder ce sujet. En pleine période estivale, il a choisi de temporiser et de reprendre son agenda chargé en cette année marquée par les 80 ans de la Libération. Tout d’abord le 15 août à Toulon, où il a présidé les commémorations du débarquement de Provence.
Ensuite, le samedi à Bormes-les-Mimosas – la commune du Var où se trouve le fort de Brégançon, lieu de villégiature présidentielle – où il a participé comme chaque année à la cérémonie célébrant l’anniversaire de la libération de la ville. Cela a été l’occasion pour le chef de l’État de transmettre quelques messages politiques, en appelant de nouveau à l’unité, comme il l’avait fait à la fin des Jeux olympiques.