PSYCHOLOGIE – Certains individus se plient en quatre pour satisfaire les autres, parfois au détriment de leur propre bonheur et risquant de sombrer dans l’amertume.
Avec tendresse et honnêteté, la gentillesse est une qualité très appréciée des Français, comme le révèle un sondage BVA-Presse Régionale de 2016 (« Les Français et l’amour »). Elle est même célébrée lors de sa journée mondiale : le 3 novembre de chaque année, tout un chacun peut se mobiliser durant 24 heures pour lutter contre l’individualisme et le narcissisme présents dans nos sociétés contemporaines. Cependant, certains individus ne se limitent pas à cette seule date pour exprimer leur dévouement : attentionnés, bienveillants, serviables, ils le sont tout au long de l’année. Leur objectif ? Faire plaisir. « Il est merveilleux d’être gentil », constate Laetitia Bluteau, psychologue clinicienne. Cependant, les « gentils chroniques » ont parfois l’impression de devoir être toujours aimables. Leur capacité d’adaptation, d’écoute et de soutien en devient excessive. À force de se plier en quatre, ils se retrouvent pris au piège. « Trop bon, trop c… », comme le dit l’adage (terriblement cynique au passage) ? Ce n’est pas la question. Car même s’ils peuvent…
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Dans la société d’aujourd’hui, être gentil est souvent considéré comme une qualité essentielle. Cependant, pour certaines personnes, cela peut devenir un fardeau. En voulant toujours plaire aux autres et être serviables, ils risquent de perdre leur propre identité et de se perdre dans un schéma de comportement. La psychologue Laetitia Bluteau met en garde contre le fait de se plier en quatre pour les autres, car cela peut mener à des sentiments d’amertume et de frustration. Il est important de trouver un équilibre entre gentillesse envers les autres et respect de soi-même.