ANALYSE – La future usine ESMC, dont l’ouverture est prévue pour 2027, incarne l’ambition expansionniste de Berlin dans le secteur de l’industrie, soutenue par Bruxelles. Cependant, les investissements promis par les géants des semi-conducteurs sur le continent tardent à se concrétiser.
Les dirigeants de Bruxelles voient en ce projet une avancée majeure vers l’indépendance stratégique de l’Europe en matière de semi-conducteurs. Ce mardi, du côté de Dresde, capitale de la Saxe en Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont inauguré le premier coup de pelle de la future European Semiconductor Manufacturing Company (ESMC). Cette usine est prévue pour ouvrir ses portes en 2027, avec un investissement colossal de 10 milliards de dollars, dont 5 milliards provenant de Berlin, approuvé par Bruxelles dans le cadre du plan « Chips Act ». L’objectif est de produire jusqu’à 40 000 semi-conducteurs par mois à pleine capacité.
Mais ce qui distingue l’ESMC des autres usines, c’est que le premier actionnaire n’est autre que l’entreprise taïwanaise TSMC. Leader mondial incontesté dans la production de puces, TSMC s’implante pour la première fois en Europe et prévoit d’investir un montant significatif…
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