Le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé, Hans Kluge, a tenu à clarifier les choses concernant le mpox, une maladie virale qui a fait surface en Afrique centrale et orientale. Il a souligné que malgré sa gravité, le mpox n’est pas comparable au Covid-19. En effet, en 2022, l’Europe a déjà su surmonter une première épidémie de mpox, ce qui démontre que les connaissances sur ce virus progressent.
Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, a été découvert en 1958 au Danemark avant d’apparaître pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo. Cette maladie virale se transmet généralement par contact avec des animaux infectés, mais une nouvelle souche, le clade 1b, a été identifiée récemment en Afrique, montrant une propagation plus rapide et plus efficace entre les humains.
L’OMS a déclaré une urgence de santé publique internationale en raison de la recrudescence du mpox en République démocratique du Congo. Toutefois, contrairement à ce qui a été observé avec le Covid-19, l’OMS ne recommande ni le port du masque ni un confinement généralisé. Selon Hans Kluge, le risque pour la population générale reste faible, mais il insiste sur l’importance de vacciner les groupes les plus à risque en cas d’épidémie.
En effet, plusieurs vaccins ont été développés pour lutter contre le mpox, dont le MVA-BN et le LC16. Un troisième vaccin, l’ACAM2000, est également recommandé en cas de besoin. Cependant, la vaccination de masse n’est pas encouragée par l’OMS, qui privilégie une approche ciblée pour contenir la propagation du virus.
En conclusion, le mpox représente un défi sanitaire majeur, mais l’expérience acquise lors de l’épidémie de 2022 montre que les autorités sanitaires sont mieux préparées pour y faire face. Il est essentiel de rester vigilant et de suivre les recommandations des experts pour endiguer efficacement la propagation du virus.