Analyse approfondie – Chaque année, environ 5000 femmes en France reçoivent un diagnostic de cancer de l’ovaire, souvent à un stade avancé. Une nouvelle étude met en lumière l’importance des premiers symptômes à surveiller pour un dépistage précoce.
Le cancer de l’ovaire est l’un de ces cancers insidieux qui se développe discrètement, enfoui dans des organes difficiles d’accès. C’est pourquoi il est souvent détecté tardivement, lorsque la maladie est déjà bien avancée, ce qui se traduit par un pronostic sombre. En effet, c’est le cinquième cancer féminin le plus mortel en France. Jusqu’à présent, aucun test de dépistage fiable n’a été mis en place. Cependant, une récente étude britannique publiée dans l’International Journal of Gynecological Cancer suggère que certains signes avant-coureurs pourraient permettre une détection plus précoce de ce cancer. Un enjeu crucial, car les patientes diagnostiquées à un stade précoce ont généralement de meilleures chances de survie à long terme par rapport à celles dont la maladie est découverte tardivement.
« Le cancer de l’ovaire est une maladie insidieuse », admet le Professeur Isabelle Ray-Coquard, spécialiste en oncologie gynécologique au Centre Léon Bérard à Lyon. « Le problème majeur réside dans le fait que tant que la tumeur reste localisée à l’ovaire, il n’y a pas… »
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