DROIT DE L’USAGER – La réglementation distingue clairement entre les radars fixes et les radars mobiles.
En ce qui concerne les excès de vitesse, l’arrêté du 4 juin 2009 concernant les cinémomètres de contrôle routier fixe des marges d’erreur en fonction de la vitesse enregistrée et du type de radar utilisé.
Les marges d’erreur pour les radars fixes sont de :
– plus ou moins 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
– plus ou moins 5 % de la vitesse pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h.
Les marges d’erreur pour les radars mobiles sont de :
– plus ou moins 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
– plus ou moins 10 % de la vitesse pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h.
Il est important de noter que les radars fixes n’impliquent pas de mouvement au moment du contrôle (radar automatique) même s’ils peuvent être déplacés (radar de chantier ou radar laser).
En cas d’utilisation de radars mobiles embarqués, le contrôle de vitesse est effectué alors que le véhicule est en mouvement (radars mobiles-mobiles). Les voitures-radar sont des véhicules banalisés équipés de radars et conduits par des gendarmes, des policiers en uniforme ou des sociétés privées autorisées par l’État.
Enfin, les radars embarqués qui flashe en mouvement peuvent également être utilisés de manière fixe (voiture stationnée), avec la même marge d’erreur de 5 km/h ou 5 % applicable.
La technologie de contrôle routier continue d’évoluer pour garantir la sécurité des usagers de la route et assurer le respect des règles de circulation. La vigilance des conducteurs est donc primordiale pour éviter les contraventions liées aux excès de vitesse.