Nicole Calfan, qui a partagé l’affiche avec Alain Delon dans le film emblématique Borsalino, a été l’une des nombreuses personnalités à assister aux funérailles du célèbre acteur. Elle raconte avec émotion et sincérité la cérémonie qui s’est déroulée dans la propriété de Douchy, dans le Loiret. Selon ses mots, il s’agissait d’un moment unique, rempli de ferveur et de beauté, évoquant presque une scène digne d’un film de mafia en Sicile.
La discrétion et la confidentialité étaient le maître-mot de ces obsèques exceptionnelles. Alain Delon, entouré de ses proches et de ses fidèles compagnons canins, a été inhumé dans l’intimité de sa propriété, conformément à ses dernières volontés. Une autorisation spéciale a été nécessaire pour permettre cette sépulture atypique. De plus, par mesure de sécurité, tous les téléphones portables ont dû être éteints et le survol de la zone a été interdit pour préserver l’intimité de la cérémonie.
Nicole Calfan témoigne de l’amour et de la complicité qui régnaient parmi les invités. Elle souligne le caractère unique de cette cérémonie, où chacun présent était véritablement un ami proche d’Alain. Les enfants du défunt ont pris la parole avec émotion, reflétant la force et la dignité de leur père. L’actrice préfère ne pas entrer dans les détails de la cérémonie par respect pour la mémoire du disparu.
La cérémonie religieuse a été célébrée par Jean-Michel Di Falco, ancien évêque respecté et connu comme l’aumônier des célébrités. Dans son homélie, il a loué l’authenticité d’Alain Delon, le décrivant comme un refuge et un symbole de bonheur pour la société. Ses mots empreints de spiritualité ont apporté un message d’espoir et de résurrection, insufflant une dimension universelle à cette célébration intime.
En conclusion, les funérailles d’Alain Delon resteront gravées dans les mémoires comme un hommage saisissant à l’homme et à l’artiste qu’il était. L’émotion, la ferveur et la beauté de cette cérémonie ont marqué tous ceux qui y ont assisté. La discrétion et le respect des volontés du défunt ont conféré à cet adieu une aura de mystère et de grandeur, à l’image de celui qui en était l’objet.