Selon les données du ministère italien de l’Intérieur, le nombre de migrants clandestins entrant dans le pays depuis le début de l’année est en forte baisse par rapport à l’année précédente. Cette diminution de 65 % est un indicateur positif pour le gouvernement, notamment pour Giorgia Meloni qui a placé la lutte contre l’immigration illégale parmi ses priorités.
Après sa participation aux élections européennes où elle a dirigé la liste de son parti avec succès, Giorgia Meloni voit désormais les fruits de sa politique migratoire. Avec seulement 40 138 migrants clandestins débarqués en Italie jusqu’au 27 août 2024, contre 113 469 l’année précédente, les statistiques du ministère de l’Intérieur montrent une nette diminution des arrivées irrégulières par rapport à 2023.
Cette tendance à la baisse concerne également les mineurs non-accompagnés, dont le nombre a été presque divisé par 4 par rapport à l’année précédente, avec seulement 5044 cas enregistrés depuis le début de l’année 2024. Ces résultats positifs sont le fruit des efforts déployés par Giorgia Meloni et son gouvernement, bien que les débuts aient été difficiles.
En effet, l’année 2023 avait connu une augmentation significative du nombre d’arrivées clandestines, ce qui avait suscité des inquiétudes quant à l’efficacité des mesures mises en place. Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur et proche collaborateur de Meloni, avait lui-même reconnu les lacunes des objectifs fixés par le gouvernement.
Cependant, les efforts diplomatiques entrepris par Giorgia Meloni ont porté leurs fruits, notamment en coopérant avec les autorités tunisiennes et libyennes pour réduire les arrivées. De plus, le gouvernement italien a multiplié les rapatriements de clandestins, avec plus de 9000 rapatriements déjà effectués en 2024.
Les mesures strictes prises par Giorgia Meloni, notamment le renforcement des peines pour les passeurs, la restriction du droit de travailler pour les bénéficiaires du droit d’asile, ont également eu un effet dissuasif sur l’immigration illégale. En parallèle, les centres d’accueil prévus en Albanie pour traiter les demandes d’asile en dehors de l’UE ont contribué à cette baisse des arrivées en Italie.
Malgré ces progrès en Italie, la situation reste préoccupante dans d’autres pays méditerranéens. Les arrivées de migrants clandestins ont augmenté en Espagne et en Grèce, ce qui pousse le gouvernement espagnol à demander l’aide des pays européens pour faire face à cette crise migratoire. Le Pacte européen pour l’asile et l’immigration, soutenu par Giorgia Meloni, prévoit justement un mécanisme de répartition des migrants entre les pays membres pour soulager les pays les plus affectés.
Ainsi, bien que l’Italie connaisse une baisse significative des arrivées de migrants clandestins, la crise migratoire en Méditerranée reste un défi majeur pour l’Europe dans son ensemble. Les efforts déployés par Giorgia Meloni et d’autres dirigeants européens sont essentiels pour trouver des solutions durables à ce problème complexe.