RÉCIT – Dans les bars animés de la capitale du Tennessee, le berceau du whisky Jack Daniel, se cachent des poètes en quête d’un rêve américain quelque peu oublié.
« Un old fashioned, s’il vous plaît », demandai-je au barman du Skull, un bar emblématique de Nashville. L’homme, vêtu d’une chemise blanche, de bretelles noires et orné de tatouages, me tendit le verre élégamment. Nous en commandâmes plusieurs jusqu’à ce que l’ivresse embrume doucement les souvenirs du passé, comme le chantent ces artistes assoiffés dans leurs ballades mélancoliques sur le whisky. « Pauvre de moi, sers-moi un autre verre », entonne Morgan Wallen, le rebelle de la musique country, dans Whiskey Glasses. Au Skull, un long comptoir en bois sombre dans le style de Jack Draper s’étire à travers une salle étroite et rectangulaire. Ouvert en 1948, il incarne parfaitement l’alliance indéfectible entre l’alcool et la musique live. À Nashville, les légendes de la musique country se succèdent au Nashville Songwriters Hall of Fame. Taylor Swift aujourd’hui, Johnny Cash hier.
La « Music City » marque la fin du voyage, là où tout commence…
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