RÉCIT – L’implacable régime taliban s’acharne sur les femmes en durcissant davantage leurs lois oppressives. Cependant, Khatera Amine, une militante féministe réfugiée aux États-Unis, prend la parole à travers un livre saisissant qui relate sa vie à Kaboul sous la domination tyrannique des talibans.
« Surprise ? Non, je n’ai pas été surprise par ces nouvelles mesures répressives à l’encontre des femmes. Les talibans n’ont jamais varié. Ces terroristes ont feint, pour des raisons de communication internationale, une évolution qui était purement fictive. Leur idéologie extrémiste et leur soif de mettre en œuvre la charia de façon stricte étaient manifestes. Les talibans ne tolèrent pas que les femmes possèdent des droits, qu’elles soient visibles en public, qu’elles s’expriment, qu’elles dévoilent leur visage, qu’elles fréquentent l’école. Ils nourrissent une peur profonde envers les femmes. »
Vêtue d’un simple tee-shirt noir à manches courtes, les cheveux sombres attachés en une queue-de-cheval modeste, un masque anti-Covid couvrant sa bouche, Khatera Amine exprime ses pensées avec calme. En elle réside pourtant une colère contenue, des peines et des humiliations qu’elle a dû endurer. Les raisons sont multiples pour se révolter et réfléchir : issue d’une éducation religieuse musulmane, elle ne comprend pas les interdictions de plus en plus nombreuses imposées dans de nombreux pays pour limiter les libertés des…
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