Alger, le 04 septembre 2024 – Un crime odieux secoue la capitale algérienne. Un juge d’instruction près du tribunal de Dar El Beïda a ordonné la détention provisoire d’un couple d’une trentaine d’années, soupçonné d’avoir cruellement torturé leur bébé de 16 mois jusqu’à la mort.Les faits se sont déroulés dans le quartier de Sorecal à Bab Ezzouar. Suite à une plainte déposée par une voisine du couple, une enquête a été ouverte. Cette dernière avait signalé la disparition du nourrisson de leur domicile familial, craignant qu’il ne leur soit arrivé quelque chose de grave.🟢 À LIRE AUSSI : Assassinée de 08 coups de couteau par le père de son enfant : Le féminicide de trop !Lors de la perquisition au domicile des suspects, les forces de l’ordre ont découvert le corps inerte du petit garçon, portant des marques de coups, de morsures, de brûlures causées par un objet pointu, et de torture.Alger : un couple livre son bébé trisomique à une mort atroceLe bébé aurait succombé aux tortures infligées par ses parents. L’autopsie a confirmé que le décès n’était pas naturel, le bébé ayant été torturé, brûlé et mordu. Ces actes barbares ont provoqué des blessures graves entraînant sa mort.Les enquêtes ont rapidement conduit à l’arrestation des parents. La mère a avoué avoir torturé son enfant en le mordant, le brûlant délibérément dans le but de s’en débarrasser. Par ce geste, elle cherchait à se libérer du fardeau d’élever un enfant atteint du syndrome de Down. Le père a également reconnu sa participation au crime, confirmant les mêmes faits.À la fin de l’enquête, la mère a été transférée à la prison de Koléa, tandis que le père a été incarcéré à la prison de Harrach en attendant la suite de la procédure judiciaire.Ce crime atroce ne restera pas impuni. Les autorités entendent faire payer ces parents abominables pour leur acte lâche et cruel.🟢 À LIRE AUSSI: Crime crapuleux à Skikda : une retraitée de 60 ans sauvagement égorgée chez elleAu-delà de la barbarie de cet acte, cette tragédie soulève de nombreuses interrogations sur notre société. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment peut-on infliger autant de souffrance à un être aussi fragile et vulnérable ? Et pire encore, par ceux qui avaient pour devoir de l’aimer et de le protéger !
