ANALYSE – La chef de file des députés RN a déclaré qu’elle s’opposerait fermement à un gouvernement dirigé par Xavier Bertrand.
Sébastien Chenu est confiant. « Parce que nous sommes restés discrets ces dernières semaines, tout le monde a pensé que nous n’étions pas importants. Il a suffi que Marine Le Pen s’exprime pour que tout le monde comprenne que nous sommes au cœur du jeu », s’enthousiasme le député du Rassemblement national (RN) du Nord, ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
Le bras droit de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, expert en réseautage, évoque la recherche laborieuse d’Emmanuel Macron pour trouver un nouveau Premier ministre, qui est confrontée à l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale depuis la dissolution. Après une quatrième journée de consultations avec les autres forces politiques, dont Marine Le Pen, mardi, le chef de l’État n’a toujours pas nommé celui qui doit succéder à Gabriel Attal à Matignon.
Pour le député du Nord, et de nombreux autres cadres du parti, c’est une preuve que le RN est devenu un acteur essentiel dans cette nomination, surtout si…
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