Le retournement attendu des taux d’intérêt, impulsé par les banques centrales, va automatiquement faire chuter les rendements de cette catégorie d’actifs, mais il n’est pas trop tard pour en souscrire.
La hausse des taux ces derniers mois n’a pas seulement fait grimper le coût des prêts immobiliers. Elle a également redonné du dynamisme aux obligations – ces titres de dette d’États ou d’entreprises – que les particuliers peuvent souscrire le plus souvent via des fonds en assurance-vie. Des rémunérations alléchantes sont en jeu, de l’ordre de 4 à 5 % brut pour un risque mesuré. De quoi stimuler l’appétit des épargnants, qui ont vu la valeur de leurs actions baisser en Bourse ou qui subissent de plein fouet la crise qui touche les placements immobiliers (SCPI, SCI, etc.). « Les obligations offrent le meilleur compromis rendement-risque du moment », souligne Jérémy Blackwell, directeur de la gestion privée de la banque privée Hottinguer.
Cette bouffée d’air frais pour les épargnants va-t-elle durer ? Probablement pas encore longtemps. La rémunération d’une obligation dépend de la durée de souscription ainsi que de la solidité de l’émetteur – par exemple une entreprise cotée en bourse ou un État. Cependant, c’est surtout le coût de financement des pays qui influencera la tendance à moyen terme.
L’envolée des rendements obligataires est avant tout liée aux politiques monétaires des grandes banques centrales, notamment la Fed aux États-Unis et la BCE en Europe. Ces institutions ont commencé à resserrer leur politique monétaire pour contrer l’inflation, ce qui a entraîné une hausse soudaine des taux d’intérêt. Cette évolution a été bénéfique pour les investisseurs en quête de rendement, mais elle pose également des risques en cas de ralentissement économique.
Malgré ce contexte incertain, les obligations restent une option attrayante pour diversifier son portefeuille et bénéficier de rendements stables. En effet, elles offrent une certaine sécurité et un revenu régulier, ce qui peut être rassurant pour les investisseurs soucieux de préserver leur capital. De plus, les fonds en assurance-vie permettent de souscrire à ces titres de manière simplifiée et diversifiée.
En conclusion, même si les rendements obligataires sont appelés à diminuer à moyen terme, il est encore temps de profiter de cette opportunité pour diversifier ses placements et préserver son capital. Les obligations offrent un compromis intéressant entre rendement et risque, ce qui en fait un choix judicieux pour les investisseurs avertis. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels pour trouver les meilleures opportunités d’investissement dans ce domaine.