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Utiliser un langage fleuri dans l’intimité est une petite extravagance qui, à condition d’être librement consentie par les deux partenaires, peut raviver le désir.
À l’époque post-Metoo, il existe des pratiques sexuelles qui suscitent des questionnements. C’est le cas du « dirty talk », cet art de parler de manière osée, souvent crue, parfois vulgaire, à son partenaire, de lui confier ses fantasmes, ses désirs, ses sentiments les plus inavouables. Quitte à adopter un langage peu respectueux. Alors, est-il toujours possible de pratiquer le « dirty talk »? Oui, mais avec certaines précautions…
Pour certains, ces confidences triviales pimentent les ébats. « J’adore ça! raconte Béatrice, 47 ans. Me sentir soumise, même humiliée, insultée. Ça m’excite énormément. Mais il est essentiel de comprendre que c’est un jeu. » Peut-il encore être joué dans l’intimité? « Il ne faut pas tout mélanger. Ce qui est réac, c’est de penser que cela puisse l’être! De supposer que la personne n’a pas le choix de dire oui ou non. Cédric ne me parle sur ce ton que lorsque nous faisons l’amour. »
Consentement indispensable
Le recours au langage coquin ou salace, qui peut…
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