ANALYSE – Des centaines de membres de la milice chiite ont été grièvement blessés mardi par des bipeurs piégés. Une nouvelle série d’explosions a suivi mercredi.
« On a reçu un coup puissant ». Depuis l’attaque subie mardi après-midi, de nombreux combattants et partisans du Hezbollah n’ont pas répondu au téléphone. Les rares qui osent répondre reconnaissent volontiers que cela a secoué les rangs de la milice chiite, dont deux à trois cents membres se retrouvent soit aveugles, soit amputés d’une main.
Les explosions simultanées de bipeurs dans plusieurs de leurs bastions ont fait douze morts, dont deux enfants, et environ 2800 blessés, selon un bilan du ministère de la Santé. Mercredi, vingt autres personnes ont été tuées et plus de 450 autres blessées dans l’explosion de leurs talkies-walkies, dans plusieurs régions du Liban.
« C’est une opération dont tout chef de renseignement rêve », confie un expert militaire, habitué du Liban et d’Israël. « C’est une première dans la guerre qui nous oppose à Israël », reconnaît une source libanaise proche du…
Cette attaque d’une violence inouïe a plongé le Liban dans une profonde crise. Le pays, déjà fragilisé par des années de conflit et de tensions politiques internes, se retrouve maintenant confronté à une menace encore plus grave. Les milices chiites, habituées à combattre sur le terrain, se retrouvent désormais ciblées de manière insidieuse, touchant directement leur capacité opérationnelle.
Les victimes de ces attentats n’avaient pas de visage, pas de nom. Ils étaient simplement des combattants du Hezbollah, membres dévoués de la milice chiite qui lutte depuis des années pour défendre ses intérêts dans la région. Mais maintenant, ils sont devenus des cibles faciles, exposées à des attaques dévastatrices qui les laissent handicapés ou morts.
Cette nouvelle forme de guerre, basée sur des attentats ciblés et coordonnés, laisse entrevoir un avenir incertain pour le Liban. Le Hezbollah, habitué à mener des actions sur le terrain, se retrouve maintenant confronté à une menace invisible et insaisissable. Les bipeurs piégés sont devenus des armes redoutables, frappant au cœur de l’organisation, semant la terreur et la désolation parmi ses rangs.
Les autorités libanaises, dépassées par l’ampleur de la catastrophe, peinent à contenir la situation. Les hôpitaux débordent de blessés, les familles pleurent leurs morts, et la colère gronde dans les rues. Le pays, déjà marqué par la guerre civile et les conflits régionaux, se retrouve une fois de plus plongé dans le chaos et l’instabilité.
Ces attaques, d’une violence inouïe, ont eu un impact dévastateur sur le Liban et sur toute la région. Les conséquences de ces actes terroristes se feront sentir pendant des années, affectant la vie de milliers de personnes et jetant une ombre sombre sur l’avenir du pays. Le Hezbollah, pilier de la résistance contre Israël, se retrouve aujourd’hui confronté à une menace inattendue, qui remet en cause sa capacité à défendre ses intérêts et à assurer sa survie dans un contexte de guerre de plus en plus complexe et imprévisible.
La communauté internationale, déjà préoccupée par les tensions au Moyen-Orient, observe avec inquiétude l’évolution de la situation au Liban. Les attaques contre le Hezbollah pourraient précipiter la région dans une nouvelle spirale de violence et de chaos, mettant en péril la stabilité de tout un territoire déjà fragilisé par des années de conflit et de guerre.
Il est urgent de trouver une solution à cette crise, de mettre fin à la violence et de restaurer la paix et la sécurité au Liban. Le pays ne peut pas se permettre de sombrer dans le chaos et l’instabilité, il en va de l’avenir de toute une nation et de toute une région. Le Hezbollah, tout comme le Liban, doit trouver des réponses rapides et efficaces pour contrer cette nouvelle menace et protéger ses intérêts à long terme.