En ce doux soir de fin de semaine, les taux de change des principales devises internationales restent relativement inchangés, que ce soit sur le marché officiel (Banque d’Algérie) ou sur le marché informel. Ce jeudi 19 septembre 2024, les taux demeurent globalement stables, créant ainsi un climat de calme sur la scène financière nationale.
D’après les cotations officielles de la Banque d’Algérie du 18 au 20 septembre 2024, l’euro se négocie à 146,79 dinars algériens à l’achat et à 146,82 dinars à la vente. En d’autres termes, 100 euros valent 14 679 dinars à l’achat et 14 682 dinars à la vente sur le marché officiel.
Cependant, sur le marché noir dynamique de Square Port Saïd à Alger, l’euro continue de s’échanger à des taux plus élevés, étant coté à 239,00 dinars à l’achat et 241,00 dinars à la vente. Ainsi, pour obtenir 100 euros sur le marché parallèle, il faudra débourser 23 900 dinars, tandis que la revente rapportera 24 100 dinars.
Alors que les marchés financiers officiels et non officiels se maintiennent, observons de plus près le billet vert américain. Les cours de change de la Banque d’Algérie indiquent un taux de 132,25 dinars algériens à l’achat et de 132,27 dinars à la vente pour le dollar américain. Toutefois, sur le marché noir fluctuant, le dollar américain s’échange à 218,00 dinars à l’achat et à 220,00 dinars à la vente.
En ce qui concerne le dollar canadien, les données de la Banque d’Algérie nous montrent un taux de 97,31 dinars à l’achat et de 97,32 dinars à la vente. Sur le marché parallèle, le dollar canadien s’échange à 157,00 dinars à l’achat et 159,00 dinars à la vente.
Enfin, la livre sterling, une devise très prisée, se négocie à 174,48 dinars à l’achat et à 174,56 dinars à la vente sur le marché officiel. En revanche, sur le marché noir, elle atteint des sommets, étant cotée à 277,00 dinars à l’achat et 279,00 dinars à la vente.
En conclusion, ces taux de change confirment la stabilité des marchés tout en mettant en lumière les écarts persistants entre les marchés officiels et informels en Algérie. Une tendance qui fait écho à la complexité du paysage financier national, où les acteurs économiques naviguent avec prudence dans un environnement en constante évolution.