ANALYSE – En matière de politique fiscale, la perception peut souvent être déconnectée de la réalité. Lorsque l’on parle de la répartition des impôts, la phrase « seuls les riches paieront » est souvent interprétée par les contribuables comme un fardeau qui pèsera sur eux.
Michel Barnier a récemment annoncé une « rupture » en matière de politique économique. Cette déclaration laisse planer le doute : allons-nous assister à un retour aux années Hollande, caractérisées par une augmentation des impôts pour combler un budget impossible à équilibrer ? Bien que le nouveau Premier ministre ne souhaite pas être comparé à son prédécesseur socialiste, l’idée d’une hausse des impôts est bel et bien évoquée dans ses discours.
Le Premier ministre s’est engagé à dire la vérité aux Français, et il est difficile de ne pas reconnaître la gravité de la situation économique actuelle. Avec des déficits de 150 milliards d’euros et une dette dépassant les 3000 milliards d’euros, il n’y a pas de solution miracle. La nouvelle équipe ministérielle en charge des finances semble prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui les attend.
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Dans l’attente du discours de politique générale prévu la semaine prochaine, il est primordial de rester attentif aux annonces du gouvernement en matière de fiscalité. La situation économique actuelle nécessite des mesures fortes et des choix difficiles, mais il est essentiel de garder à l’esprit l’intérêt général et de trouver un équilibre entre les impératifs budgétaires et la justice sociale.