Une histoire sordide qui refait surface après seize ans. Le mystère entourant la disparition d’une jeune femme en Corée du Sud en 2008 a finalement été résolu avec la découverte de ses restes dans une valise encastrée dans du ciment et des briques sur un petit balcon. Un plombier, appelé pour réparer une fuite d’eau dans un studio à Geoje, a alerté les autorités qui ont rapidement identifié la victime, une femme sud-coréenne âgée d’une trentaine d’années.
Les enquêteurs ont rapidement remonté la piste jusqu’à l’ancien petit ami de la victime, qui a avoué son crime lors des interrogatoires. Selon ses déclarations, une violente dispute a éclaté entre le couple en octobre 2008, au cours de laquelle l’homme aurait tué sa compagne en la frappant à la tête et au visage avec un objet contendant. Il aurait ensuite dissimulé le cadavre dans une valise avant de se débarrasser du téléphone portable de la victime et de l’arme du crime dans la mer.
Pendant seize longues années, personne n’a soupçonné la présence du corps dans le studio, que le suspect a continué d’occuper jusqu’à son arrestation en 2017 pour trafic de stupéfiants. Le propriétaire de l’appartement, ayant gardé la pièce inoccupée depuis lors, n’avait jamais imaginé qu’un tel secret macabre pouvait se cacher derrière les murs de son bien.
L’autopsie du corps a confirmé que la jeune femme était décédée des suites d’un traumatisme crânien, en accord avec les aveux de l’ancien petit ami. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années aujourd’hui, risque désormais des accusations de meurtre suite à l’ouverture d’une enquête par les autorités. Avec la prescription pour le délit de dissimulation de cadavre dépassée, les policiers se concentrent désormais sur la possible consommation de drogues par le suspect.
Une affaire sordide qui remet en lumière les zones d’ombre entourant la disparition de cette jeune femme il y a seize ans. L’enquête se poursuit, laissant entrevoir la vérité sur un crime longtemps gardé secret.