ANALYSE – Le gouvernement allemand s’est opposé de manière catégorique à l’acquisition de la deuxième banque du pays par la banque italienne UniCredit, déclenchant ainsi une offre publique d’achat hostile.
En ce début de semaine, les dirigeants de la Commerzbank se sont réunis dans un hôtel à Glashütten, au sud de Francfort, pour discuter de leur stratégie à l’horizon 2027. Cependant, un sujet brûlant est venu s’ajouter à l’ordre du jour : comment contrer l’ascension brutale d’UniCredit dans le capital de la banque allemande ? L’annonce du gouvernement allemand de conserver sa participation de 12% dans l’entreprise, en accord avec les souhaits de la directrice financière Bettina Orlopp, a quelque peu apaisé les tensions.
Le calme de ce village boisé dans la région du Taunus contraste fortement avec le conflit public entre les deux principaux actionnaires de la Commerzbank. L’État allemand, après avoir envisagé de céder ses parts acquises lors de la crise bancaire de 2008, a été pris de court par l’acquisition de la totalité d’un premier paquet d’actions par la banque italienne le 11 septembre dernier…
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