Alors que les États renforcent l’obligation des entreprises de rendre compte de leurs émissions de carbone, une étude réalisée par la start-up Sweep et le cabinet Capgemini révèle l’ampleur de la tâche à accomplir.
La transition du tableur Excel à la comptabilité en temps réel est devenue une réalité pour de nombreuses entreprises européennes avec l’entrée en vigueur début 2024 de la CRSD – Corporate Sustainability Reporting Directive. Ce texte impose, pour l’instant aux seules entreprises de plus de 500 salariés et/ou réalisant un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, des obligations de reporting extra-financier sur leurs données ESG (environnementales, sociales, de gouvernance).
Et c’est un véritable défi pour les entreprises, comme le révèle une vaste étude menée conjointement par Sweep et Capgemini Invent. La start-up française qui développe une plateforme de gestion de données ESG, et le cabinet de conseil, ont interrogé environ 500 responsables et dirigeants du développement durable dans quatre marchés clés (France, Royaume-Uni, Allemagne, États-Unis) allant des grands groupes aux PME dans treize secteurs d’activité.
Sans surprise, ces dirigeants sont plus préoccupés par le passage…
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