À Paris, Benjamin Netanyahou est blâmé pour l’échec de la proposition de cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah au Liban. Les critiques fusent dans les coulisses du pouvoir parisien avant les frappes massives d’Israël à Beyrouth, accusant le Premier ministre israélien de ne pas avoir respecté sa parole.
« La preuve est claire, Benjamin Netanyahou n’a pas tenu sa parole ». C’est ce qu’on entendait vendredi dans les allées du pouvoir à Paris, avant les frappes d’Israël à Beyrouth, pointant du doigt le Premier ministre israélien pour l’échec de la proposition de cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah au Liban, soutenue par les États-Unis et la France.
« Il y avait bien un accord qui résultait de négociations que les Américains et nous avions menées avec les deux parties », explique un diplomate bien informé. Du côté libanais, lors de l’assemblée générale des Nations unies, les Français ont discuté avec le Premier ministre Najib Mikati, présent à l’événement, et du côté américain, avec les conseillers de Joe Biden, Amos Hochtein et Brett McGurk.
Plus de 600 personnes ont été tuées dans les bombardements.
Mercredi, un communiqué commun Biden-Macron avait été publié pour clore ces efforts en faveur d’un arrêt des bombardements…
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