L’année 2025 s’annonce comme une période propice à l’observation des aurores boréales et australes. Le Soleil, son cycle maximum et son champ magnétique sont au cœur de cet événement céleste. Le Lesoir vous dévoile les dessous de ce phénomène cosmique qui promet d’enchanter amateurs d’astronomie et amoureux de la nature.
Laissez-vous transporter par ce spectacle onirique. Imaginez-vous, aux confins du pôle Nord ou du pôle Sud, dans l’obscurité de la nuit, le regard tourné vers le ciel : une lueur verte éclate, suivie de flashes violets. La danse des aurores polaires commence, offrant un spectacle à couper le souffle. Si certains parcourent des kilomètres pour admirer ce phénomène en Norvège, en Islande ou au Canada, d’autres ont eu la chance de les observer depuis la France, en septembre dernier. La bonne nouvelle pour les passionnés d’astronomie : ce phénomène céleste exceptionnel pourrait se reproduire plus fréquemment dans les années à venir.
Cette recrudescence des aurores boréales et australes est due à l’entrée dans un nouveau cycle solaire, le cycle 25, confirmé récemment par la NASA. Ce cycle succède à une période de minimum solaire en décembre 2019 et atteint désormais son pic d’activité, prévu pour juillet 2025. C’est donc une période propice à l’apparition des aurores boréales. En effet, en début de cycle, l’activité solaire est plus intense, ce qui se traduit par davantage d’éruptions et d’éjections de particules solaires, favorisant ainsi la formation des aurores polaires.
Le maximum solaire, c’est cette période d’intense activité solaire durant laquelle le Soleil libère de nombreuses particules qui se dirigent vers la Terre et parviennent parfois à traverser son champ magnétique, donnant ainsi naissance aux aurores polaires. C’est donc le moment idéal pour les observer, car ces opportunités pourraient se faire plus rares dans les années à venir. En effet, chaque cycle solaire dure entre dix et treize ans en moyenne, et après ce pic d’activité en 2024, 2025 et 2026, une période de calme est à prévoir pour les années suivantes, comme nous le confirme Manon Jarry, doctorante en astrophysique.
Malgré ces prévisions, il reste difficile de prévoir avec précision le moment où les aurores se produiront. Il faut attendre qu’une éruption solaire se produise pour savoir si elle entraînera des aurores sur Terre. C’est là que l’équipe de Jean Lilensten du Centre Opérationnel de Météorologie de l’Espace des Alpes intervient pour anticiper ces événements. Et même si l’hiver offre de meilleures conditions pour l’observation des aurores en raison de la durée prolongée de la nuit, il est possible d’en observer à tout moment de l’année. Ainsi, amateurs de phénomènes célestes, levez les yeux au ciel : les prochains mois pourraient vous réserver des spectacles inoubliables.