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CHRONIQUE – Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.
Le Premier ministre Michel Barnier a pris la parole devant l’Assemblée nationale pour présenter sa déclaration de politique générale, mais n’a pas demandé un vote de confiance. Une décision qui a suscité des interrogations quant à la solidité de sa position au sein de la coalition au pouvoir. En effet, bien que le bloc de la majorité compte 213 députés, il est loin d’être uniforme. Certains élus ne partagent pas les mêmes idées que Michel Barnier ou certains de ses ministres, ce qui pourrait mettre en péril la stabilité du gouvernement. Un proche d’Emmanuel Macron va même jusqu’à prédire que le gouvernement pourrait chuter non pas à cause de l’opposition, mais en raison de dissensions internes au sein de la majorité.
La composition du gouvernement a déjà été marquée par des tensions, alors que Michel Barnier a dû menacer de démissionner pour faire taire les critiques et garantir sa légitimité. Une situation qui témoigne d’un climat de méfiance au sein du parti au pouvoir.
Mais ce fragile équilibre semble menacé…
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