Dans une décision historique pour le secteur de l’éducation en Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé une série de mesures strictes régissant les établissements d’enseignement privé. Ces mesures, incluses dans un nouveau cahier des charges, visent à garantir une meilleure qualité de l’enseignement et à renforcer le contrôle de l’État sur ces établissements.
Le président a souligné la nécessité d’aligner strictement les programmes scolaires des écoles privées sur ceux du ministère de l’Éducation nationale. Désormais, tous les élèves, qu’ils soient dans le public ou le privé, suivront les mêmes enseignements.
De plus, les écoles privées devront désormais signer un contrat de performance, s’engageant à produire des résultats concrets et à apporter une réelle valeur ajoutée au secteur éducatif. Des contrôles réguliers seront mis en place pour veiller au respect de ces engagements.
Bien que cette réglementation puisse susciter des inquiétudes parmi certains acteurs du secteur privé, le président Tebboune a tenu à rassurer en affirmant son soutien à l’investissement dans l’enseignement privé, en particulier dans le domaine des sciences exactes.
Le gouvernement algérien cherche à renforcer son contrôle sur le secteur de l’enseignement privé afin d’assurer une meilleure qualité de l’éducation pour tous les élèves. Cette décision s’inscrit dans une volonté de réformer en profondeur le système éducatif algérien.
Un nouveau cahier des charges pour les écoles privées a été annoncé par le ministère de l’Éducation nationale. Cette nouvelle réglementation vise à réglementer de manière plus stricte le fonctionnement des établissements scolaires privés, en assurant une complémentarité avec le secteur public et en garantissant une qualité d’enseignement uniforme.
Face à la multiplication des écoles privées en Algérie, une mise à jour de la législation était indispensable. Le nouveau cahier des charges, basé sur l’ordonnance n°05-07 du 23 août 2005, impose des critères stricts en termes d’infrastructures, de programmes scolaires et de qualifications des enseignants.
Désormais, l’ouverture d’un établissement privé nécessite une autorisation préalable du ministère, après avis d’une commission d’experts. Bien que les écoles privées puissent proposer des activités complémentaires, telles que des programmes bilingues ou des ateliers spécifiques, elles doivent impérativement respecter les programmes nationaux établis par le ministère.
Pour Toufik Zerrouki, sociologue de l’éducation, l’orientation scolaire est un élément essentiel souvent négligé dans le système éducatif algérien. Il souligne l’importance d’évaluer les compétences et les aptitudes des élèves dès le plus jeune âge afin de les orienter vers des filières adaptées, répondant ainsi mieux aux besoins du marché du travail et limitant le phénomène des diplômés sans emploi.