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PORTRAIT – Après avoir été initialement envisagée parmi les personnalités de la Famille, la sénatrice aux positions conservatrices a finalement été nommée secrétaire d’État à la Consommation par Michel Barnier.
« Vous n’allez pas me croire, j’en ai une bonne à vous raconter, c’est la première fois que ça m’arrive. » C’est le 10 septembre lorsque Laurence Garnier confie à ses proches la nouvelle : son nom figure dans la – pas si «short» – liste de ceux susceptibles d’entrer au gouvernement. Ce jour-là, elle a eu une conversation avec Bruno Retailleau, qu’elle connaît depuis plus de vingt ans. Celui qui est encore le chef de file du groupe LR au Sénat ne lui propose aucun portefeuille, mais du moins une place. « Je l’ai pris avec détachement, je n’ai ni freiné, ni poussé », raconte Laurence Garnier. Lorsqu’elle croise le Premier ministre, Michel Barnier, lors des journées parlementaires LR à Annecy mi-septembre, ils échangent « une minute » mais pas plus. « Je n’étais pas en campagne, je me suis dit que s’il le souhaitait, il saurait où me trouver », confie-t-elle depuis ses nouveaux bureaux à Bercy.
Si le remaniement l’a vue nommée secrétaire d’État à la Consommation, cette fille d’un juriste et d’un ingénieur…
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