ANALYSE – Le mastodonte européen lance un plan de restructuration, impliquant la suppression de jusqu’à 2500 emplois d’ici mi-2026. Tout cela sans départs contraints.
Airbus avait déjà préparé le terrain dès le mois de juin dernier. Guillaume Faury, PDG du géant européen, avait exprimé son insatisfaction concernant les performances opérationnelles et financières d’Airbus Defence & Space (D&S), en particulier de l’activité satellites qui éprouve de grandes difficultés depuis plusieurs mois. Le constructeur a provisionné 989 millions d’euros au cours du premier semestre 2024 pour couvrir les pertes liées à « certains programmes spatiaux de télécommunications, de navigation et d’observation ». Déjà en 2023, Airbus avait enregistré une charge de 600 millions d’euros dans ses comptes pour cette même activité spatiale, qui représentait environ 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les 65,4 milliards réalisés par le groupe l’an dernier.
« Nous nous attaquons aux racines de ces problèmes à travers un plan de transformation, qui se focalisera notamment sur la mise en place d’une stratégie plus sélective en réponse aux appels d’offres, sur le renforcement… »
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