REPORTAGE – En lice pour se présenter aux élections législatives partielles en Isère, Lucie Castets, anciennement pressentie pour le poste de Premier Ministre, cherche à se positionner à gauche.
Lors de la fête populaire d’Hérouville-Saint Clair, dans le département du Calvados, la salle de Lucie Castets ne dégageait pas un charme particulier. Elle aurait presque pu être confondue avec une salle de prison, toute en blanc et dépourvue de fenêtre. Pourtant, un millier de sympathisants l’attendaient dans le couloir de cette pièce modeste pour son discours de clôture. L’élan de soutien a même obligé l’organisateur, Arthur Delaporte, député PS local, à ajouter des chaises supplémentaires. « C’est incroyable », s’enthousiasme le député socialiste. « Cela montre que, pour beaucoup, Lucie incarne l’espoir d’une union de la gauche. » Cependant, après avoir espéré une nomination à Matignon, l’ancienne « première ministrable » du Nouveau Front populaire (NFP) doit désormais faire face à la réalité de l’automne. Un gouvernement de droite, avec à sa tête Michel Barnier, a été mis en place. Le parcours semble semé d’embûches pour la candidate pressentie.
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