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ANALYSE – Alors que la construction du haut débit est en cours de finalisation en France, les acteurs des infrastructures numériques cherchent à tirer parti de leur expérience pour conquérir les marchés européens et africains.
Quelle ville pourrait être plus appropriée que Strasbourg, siège du Parlement européen, pour affirmer ses ambitions européennes voire mondiales? La filière InfraNum s’est réunie les mardi et mercredi dans la région du Grand Est pour ses universités sur la transition numérique et les territoires. Cette année, l’événement a pris une dimension très internationale. Et pour cause. Pour les acteurs du secteur des télécommunications, le « projet du siècle » français pour le haut débit arrive à son terme.
« Le volume annuel des travaux va progressivement être divisé par deux, passant de 6 à 3 milliards d’euros », explique Philippe Le Grand, président d’InfraNum. Pour maintenir leurs emplois et leurs revenus, les constructeurs, intégrateurs, équipementiers, entreprises de conseil, fournisseurs de services et opérateurs doivent anticiper ces changements. « À notre échelle, le déploiement de la fibre optique est presque terminé, nous devons maintenant nous tourner vers de nouveaux marchés », poursuit-il.
Le marché européen apparaît comme une opportunité majeure pour les acteurs français des infrastructures numériques. En effet, les besoins en haut débit sont en pleine croissance dans de nombreux pays européens et la France peut capitaliser sur son expertise et son savoir-faire pour se positionner en tant que leader sur ce marché. Après avoir équipé tout le territoire français en haut débit, les entreprises du secteur doivent désormais se tourner vers l’international pour conquérir de nouveaux marchés.
L’Afrique est également un continent en pleine croissance où les infrastructures numériques sont en plein essor. Les acteurs français ont donc un potentiel de croissance important en s’implantant sur ce marché en plein essor. En mettant en commun leurs compétences et en partageant leur expérience, les acteurs des infrastructures numériques peuvent conquérir de nouveaux marchés et s’imposer à l’international.
Les universités de la transition numérique et des territoires organisées à Strasbourg ont permis aux acteurs du secteur de partager leurs bonnes pratiques, d’échanger sur les innovations en matière de haut débit et de construire des partenariats pour attaquer ensemble les marchés européens et africains. Strasbourg, ville emblématique et symbolique de l’Europe, s’est ainsi révélée être le lieu idéal pour réunir les acteurs des infrastructures numériques et les aider à conquérir de nouveaux horizons.
En conclusion, les infrastructures numériques françaises, après avoir achevé la construction du haut débit sur le territoire national, se tournent désormais vers l’international pour conquérir de nouveaux marchés européens et africains. En capitalisant sur leur expérience et leur savoir-faire, les acteurs du secteur peuvent s’imposer comme des leaders sur ces marchés en pleine croissance. Strasbourg, ville européenne par excellence, est le lieu parfait pour fédérer les acteurs du secteur et les aider à atteindre leurs ambitions européennes voire mondiales.
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